L’Alliaire

Présentation…

Une plante au goût d’ail si douce… si douce pour les palais sensibles. Également rafraichissante.

L’Alliaire

En pratique : cette plante se trouve le plus fréquemment dans les lieux ombragés ( sa feuille fragile ne supporte pas la déshydratation et la chaleur ), comme les lisières des forêts, le long des haies, et à l’ombre des zones rocheuses. Son nom vous inspirera peut-être une plante que vous connaissez déjà : l’Ail ! Si vous froissez une feuille d’Alliaire entres vos doigts, vous y reconnaitrez tout de suite des similitudes avec l’odeur de l’Ail. C’est ce qui lui vaut également le surnom de « Ail des ours » ( rappelez vous de sa proximité avec la forêt ).

On utilisera de préférence ses feuilles, mais la tige ( si elle n’est pas trop âgée et ligneuse ) ainsi que les fleurs pourront êtres employées. Vous pouvez par exemple l’utiliser dans les sandwichs, et y mettre même plusieurs couches de feuilles fraiches et bien lavées… sont arôme délicat et subtile ne sera jamais de trop. Attention toute fois à ne pas la cuire ( comme on le recommande au contraire toujours pour l’Ail commune ), car ses arômes d’Ail seraient détruits, et c’est alors l’amertume de la plante qui dominerait. Dans certaines régions, elle est également connue pour être utilisée dans les sauces ( l’Alliaire se marie en effet très bien avec la crème-fraiche ).

En cataplasme, l’Alliaire est vulnéraire et antiputride ( elle préserve de la dégradation des chaires ).

Diététique : la plante contient…

  • un hétéroside ( qui lui donne son arôme d’Ail )
  • des composés diurétiques et dépuratifs ( comme la vraie Ail )
Alliaire

Alliaire

Un insecte butine une fleur
            d’Alliaire

Un insecte butine une fleur d’Alliaire

Le même insecte qui re-butine
            la même fleur d’Alliaire

Le même insecte qui re-butine la même fleur d’Alliaire