Interdire la circoncision et l’excision

La circoncision et l’excision sont autant dégradantes

Présentation…

L’excision et la circoncision ne sont pas traitées de la même manière. Personne ne conteste la nécessité de mettre fin à l’excision, mais personne n’ose s’exprimer sur la nécessité d’interdire la circoncision imposé, et personne ne s’intéresse à défendre ces jeunes hommes que l’on voudrait laisser marquer comme du bétail. Cette page explique que la circoncision est un problème réel, et que rien ne justifie de l’ignorer. Vous apprendrez que le Coran, loin d’en faire une obligation, s’y oppose même formellement. Nous ferons également quelques hypothèses sur les cause de la lâcheté ambiante face à cette question.

Avertissements

Ce n’est pas un hasard si l’interdiction de la circoncision est entourée de si grands taboux, et ce n’est pas un hasard si personne n’ose dénoncer la lâcheté du lobby féministe. Je préfère donc annoncer que de nombreuses personnes seront choquées par les propos tenus ici. Malgré cela, je demande à chacun, et peut-être encore plus à chacune, de considérer cette questions en plusieurs fois avant d’y répondre en reprenant les discours habituels. Soyez averti(e)s également que des termes sévères sont employés ici à l’égard des femmes et des féministes,… propos qui paraîtront d’autant plus dures que ces dernières n’ont pas l’habitude d’assimiler les critiques, et encore moins d’êtres tenues pour responsables de leurs actes. Une certaine forme de courage sera donc requis par celles-ci. Quelques soient vos point de vues, vous êtes bienvenues pour faire part de vos idées, par la page de commentaire du site . Prenez seulement soin de bien argumenter vos commentaires. Si vos remarques sont intéressantes est fondées, elle aboutiront peut-être à une mise à jour de cette page.

Désinformation par omission au sujet de l’excision

Certains hommes ( en assez grand nombre apparemment ), ont des difficultés à avoir des rapports avec des femmes excisées, alors qu’ils sont eux-mêmes pourtant de la même culture. Certains même refusent tout rapport avec une femme tant qu’elle ne s’est pas faite reconstituée ( de nos jours, la chirurgie le permet ).

C’est important de le noter, pour corriger une désinformation par omission que l’on doit à certaines organisations lobbyistes.

L’expérience de certaines gynécologues leur fait remarquer que les femmes excisées ont d’autant plus de troubles psychiques que l’excision a été traumatisante. Cela n’est pas surprenant, mais c’est la suite qui l’est. Les mutilations ne sont pas toutes du même degré : certaines sont plus poussées que d’autres ; nous y reviendrons plus loin en résumé. Ainsi, si on considère par exemple une femme ayant subit une mutilation moyenne, mais ayant été fortement traumatisée, on constatera qu’elle aura plus de troubles psychologiques qu’une femme ayant subit une mutilation profonde, mais moins traumatisante. La traumatisation est directement liée aux conditions de l’excision. Donc, plus encore que l’ablation, ce sont les conditions de l’ablation qui font le traumatisme, et la maltraitance, qui sont la source des troubles psychiques.

Ce commentaire ne se veut surtout pas justifier l’excision ( cette page dénonce toutes les formes de circoncision, masculine et féminine ), mais il souligne l’importance du suivit psychologique pour les femmes ayant subit l’excision, tout autant que l’impact des conditions dans lesquelles se déroule l’excision. L’important, dans le pire des cas, c’est à dire dans le cas où les pressions n’auraient pas suffit à empêcher l’excision, et donc d’au moins faire en sorte que l’excision se passe dans des conditions médicales acceptables. C’est dur à dire et à entendre, mais parfois il faut avoir le courage de prendre certaines décisions et de penser à l’autre ( celle qui est menacée ), avant de penser à soi ( et à son image ).

C’est ce qui explique en partie l’excision chirurgicale pratiquée par certain(e)s chirurgien(e)s, qui ont été montrés du doigt pour cette raison. C’est difficile à comprendre, mais c’est le précédent commentaire qui justifie leur décision : ces chirurgien(e)s, malgré le harcèlement dont ils ou elles sont victimes, ont le courage de sacrifier leur tranquillité, pour sauver la santé psychologique de femmes menacées de graves troubles si l’excision ne se faisait pas dans de bonnes conditions.

Nous savons à ce point, qu’il existe plusieurs degré d’excision, et que tous ne sont pas aussi dramatiques les uns que les autres, et que pour parler d’excision avec honnêteté, il conviendrait à chaque fois, de préciser de quelle excision il est question. Ceci est une carence flagrante des discours tenus sur le sujet. Nous savons également que les circonstances dans lesquelles se déroule l’excision sont le principale déterminant de la future santé mentale de la femme excisée.Ce dernier aspect est étrangement occulté par les organisations qui devraient pourtant agir sur tous les fronts.

La circoncision féminine et masculine

Venons-en maintenant à la circoncision.

Notons tout d’abord, que ce que l’on nomme l’excision, s’appelle également « circoncision féminine ». Par définition l’excision c’est la circoncision féminine… et ce n’est pas un hasard. Il y a effectivement un rapport étroit entre la circoncision ( implicitement masculine ) et l’excision ( la forme féminine de la circoncision ). Les deux sont la même chose dans leurs principes et ont les mêmes fondements.

Si d’une part on parle toujours de l’excision, en prenant comme référence, le pire des cas, sans préciser de laquelle on parle, il en va à l’inverse pour la circoncision masculine : on en parle toujours en prenant comme référence, le moins grave des cas, sans jamais non plus préciser de quelle circoncision on parle. Avec l’excision, on parle toujours du pire, et avec la circoncision, on parle toujours du moins pire, dans l’idée de se cacher la réalité.

Et c’est grave, car la circoncision masculine n’est pas moins bénigne que la circoncision féminine. Les deux sont à prendre avec le même sérieux, sachant qu’à chaque degré de la circoncision féminine, correspond un degré exactement équivalent pour la circoncision masculine.

Ainsi, le cas le moins grave de circoncision féminine est l’ablation du capuchon du clitoris, qui correspond à l’ablation de la partie haute du prépuce pour la circoncision masculine ( les deux peuvent être requis par prescription médicale dans de rares cas ). Le cas le plus grave de la circoncision féminine qui est l’ablation de toute la partie externe de l’organe féminin ( l’infibulation ), correspond à l’ablation de toute la partie externe de l’organe masculin également ( l’émasculation ).

Étrangement, les associations qui protestent contre l’excision, se refusent à protester contre la circoncision, même la plus grave. Un tel phénomène n’est pas nouveau, et nous savons bien que dans nos sociétés, un crime contre une femme c’est une abomination intolérable, tandis qu’un crime contre un homme c’est juste un meurtre « ordinaire »… le sexisme n’a jamais perturbé les féministes ni les femmes en général, tant qu’elles en tirent un profit personnel.

La circoncision féminine, même la plus bénigne n’est pas tolérable, car la femme doit disposer de son corps. Nous sommes tous/toutes d’accord. Mais ce droit que les féministes et les mouvements des droits de l’Homme revendiquent pour les femmes, n’est pas reconnu aux hommes. Ainsi, un homme n’a pas le droit de disposer de son propre corps ( comme le démontrait le service militaire obligatoire il y encore quelques années, et comme les femmes le montre encore de nos jours ). Une telle revendication fait d’ailleurs bien rire les femmes pour qui l’homme n’est en rien une chose qu’elles peuvent imaginer vouloir protéger. Bien au contraire, puisqu’il est censé à l’occasion servir de chaire à canon ou de garde du corps pour les protéger-elles ( et l’homme n’a qu’à « fermer sa gueule » ), sans pouvoir espérer la moindre réciproque de leur part.

Pas si grave la circoncision ? Ce n’est pas certain. Nous avons relevé cette première contradiction entre les droits reconnus aux femmes et les droits reconnus aux hommes ( ce qui plus en détail, fera l’objet d’un autre article ). Mais reprenons pour aller plus loin, un ancien événement historique au cours duquel on a imposé à certaines personnes de porter un signe distinctif de leur religion. La circoncision n’est rien d’autre que cela. On impose à ces hommes de marquer leur appartenance religieuse dans leur chair. Si on imagine qu’un jour l’histoire venait à mal tourner, n’espérons pas que les femmes iront les protéger ( je pense que personne n’y croirait ). Pour quelles raisons valables devrait-on tolérer que ces hommes soient marqués comme du bétail sous la menace d’exclusion par leurs sociétés ou de leurs familles ?

Pourquoi les circoncisions sont-elles pratiquées

Dans les principes, la circoncision masculine est en tout point identique à la circoncision féminine : auscultons un par un chacun des principes qui les fondent.

Que dit-on aux femmes qui doivent être excisée : si tu ne te fais pas exciser, tu ne seras pas une vraie femme. Et que dit-on aux hommes qui doivent se faire circoncire : si tu ne te fais pas circoncire, tu ne seras pas un vrai homme. Et chacun sait à quel point les femmes attendent des hommes qu’ils prouvent qu’ils sont des « vrais » hommes, même si cela doit être au prix de leur vie ou de leur intégrité physique, tandis que de leur coté, elle considère n’avoir rien à prouver ( évidement ).

L’excision et la circoncision, malgré toutes les vertus suspectes qu’on leur prête, n’ont qu’une seule motivation profonde : la hantise de voir quelque chose de soi ( de soi-même ) dans le sexe opposé; c’est à dire, en Occident, la hantise des femmes de voir du féminin chez les hommes, et ailleurs qu’en Occident, la hantise des hommes à voir du masculin chez les femmes. La grande différence entre les deux, c’est que tandis que le deuxième cas est jugé intolérable, le premier est jugé être tout à fait normal.

Cet aspect à lui seul, suffit à proclamer que, tant l’excision que la circoncision, sont contraires aux droits Humains fondamentaux, en ce qu’ils sont une volonté de contrôle sur le corps d’autrui et de manipulation de ce que l’autre est.

On avance également parfois pour la circoncision masculine, le prétexte fallacieux de l’hygiène. Pourtant, l’hygiène masculine n’est pas plus difficile à mettre en œuvre que l’hygiène féminine : un peu de savon et un geste quotidien suffisent. Mais il est bien entendu normal pour une femme de dire que le sexe de l’homme est sale et laid, tandis qu’on imagine le tollé que cela produirait si des hommes tenaient des affirmations similaires envers le sexe des femmes ( il suffit d’interroger les femmes sur l’image qu’elles ont du sexe de l’homme pour comprendre certaines idéologies ). Mais encore une fois, les femmes n’ont pas l’habitude de donner à autrui le respect qu’elles attendent de recevoir pour elles-mêmes.

Un autre aspect symbolique, et qui est à l’origine même de la circoncision féminine et masculine, rend encore les deux circoncisions identiques dans le principe. Dans leurs degrés les moins graves ( en dehors de l’infibulation et de l’émasculation ), les fonctions symboliques sont les suivantes : retirer à la femme ce qu’elle a de semblant masculin, son organe érectile, et retirer à l’homme ce qu’il a de semblant féminin, son organe qui enveloppe et qui fait abriter sous la chaire. Là encore, chacun sait que les femmes revendiquent qu’on accepte ce qu’elles ont de masculin, mais qu’elles n’ont pourtant aucune tolérance envers ce qui semble féminin chez un homme ( aux yeux des femmes et des féministes elles-même, ce qui est féminin est honteux… avec celles-ci, on est pas a un paradoxe prêt ).

Dans les cas les plus graves de la circoncision, là encore les choses sont totalement comparables. L’ablation complète des organes externes de la femme, l’infibulation, vise à contrôler l’activité de la femme envers les hommes. Il en va de même pour l’ablation complète de l’organe externe masculin, l’émasculation, qui vise à contrôler l’activité de l’homme envers les femmes. Dans le premier cas, on retire la possibilité à la femme de tous rapports non-contrôlés, et dans le deuxième cas, on retire à l’homme la possibilité de tous rapports ( pour lui, c’est même définitif ).

Là encore, le rôle et les conséquences de l’ablation sont les mêmes. Cependant, étrangement aucune organisation ne semble vouloir défendre les hommes victimes d’émasculation ( encore moins les féministes, et les femmes en général ne semble pas plus pressées ). Concernant les possibles traumatismes subis avec l’excision également, voir ce témoignage d’une infirmière, Marilyn Fayre Milos, choquée par les malheurs d’un tout jeune enfant lors de la circoncision de celui-ci : L’horreur de la circoncision du jeune enfant . Et c’est même une femme ici qui conclue « circoncision = mutilation sexuelle ».

On voit plus clairement maintenant l’attitude hypocrite des femmes sur cette question ( tant qu’elles y trouvent un intérêt ). En effet, la femme ne se montre pas très encline à donner à l’homme le droit à la protection qu’elle exige pour elle-même. Ce qui n’est pas très étonnant quand nous savons que depuis la nuit des temps, les femmes trouvent normal que les hommes se sacrifièrent pour elles, … et que même encore de nos jours elles trouvent naturel qu’ils soient sacrifiés pour elles.

L’hypocrisie féministe

Certaines féministes, narquoises, avancent que c’est parce que les hommes n’ont jamais revendiqué leurs droits qu’ils n’en ont aucun ( au moins reconnaissent- elles par-là déjà qu’ils n’en ont aucun ). Seulement, revendiquer des droits pour les femmes et demander des choses à des hommes, qui se sont toujours sacrifié pour elles, n’est pas la même chose que pour les hommes, de revendiquer leur droit, et de demander des choses à des femmes, qui n’ont jamais eu dans l’esprit de se sacrifier pour eux. Les droits accordés aux femmes, ce sont des hommes qui les leur ont accordés. Si des droits ont été reconnus aux femmes, c’est parce que les hommes leurs ont accordé, et que les femmes savaient qu’elles pouvaient leur demander à eux ( puisque depuis toujours elles leurs réclament des choses ). Tandis qu’on sait trop bien que les hommes attendant des choses ou des gestes de la part des femmes sont traités de naïfs et d’imbéciles par les femmes elles-mêmes. Car comme les femmes le disent elles-mêmes : « l’homme propose, la femme dispose »… et elles, de se payer le luxe de l’hypocrisie, et eux de n’avoir qu’à crever en attendant le moindre geste de leur part ( on peut bien faire des quotas et parler d’égalité, les passivité reste toujours la seule chose qui soit garantie chez elles ).

Vers le droit à l’intégrité physique

La reconnaissance du droit à l’intégrité physique pour les hommes, et le droit à disposer de leur corps, passera nécessairement par des revendications contre les femmes. Et dieu sait que les femmes n’ont pas l’habitude d’avoir des gestes plaisant envers les hommes ( sauf quand elles peuvent en tirer un intérêt ). En cas de doute, il suffira de reprendre la lecture de cette page depuis le début.

Les femmes n’étant pas du tout favorables à reconnaître aux hommes les droits qu’elles revendiquent à elles-mêmes, on pourra s’attendre à des chantages de leur part le jour venu de ces revendications ( et chantage il y a depuis toujours ). En tous cas malheureusement, cela risque de ne pas se passer en douceur ( faute pour elles d’avoir autant de disposition que les hommes ).

L’Islam, le Coran, la circoncision, et l’excision

Un simple verset suffit à démontrer que l’Islam est opposé à toutes manipulations des caractéristiques humaines, et donc à la circoncision ( féminine et masculine ). C’est le verset « 4:119 ».

Citation de : Verset « 4:119 » du Coran

« Le démon dit : — Oui, je prendrai un nombre déterminé de tes serviteurs; je les égarerai et je leur inspirerai de vains désirs; je leur donnerai un ordre, et ils fendront les oreilles des bestiaux; je leur donnerai un ordre, et ils changeront la création de dieu  »

Notons également le verset « 32:7 » ( cité ci-après ) qui confirme que notre corps n’a point besoin d’être modifié ou « bricolé » ( au passage, ceci vaut également pour la chirurgie esthétique, non-médicale, qui est interdite par l’Islam, et à raison ).

Citation de : Verset « 32:7 » du Coran

« Il ( le dieu ) a bien fait tout ce qu’il a créé »

Ceci indique clairement, et sans appel, que la circoncision féminine tout comme la circoncision masculine, sont interdites par le Coran. Tout au moins, les circoncisions, féminine et masculine, ne peuvent pas êtres une obligation ( quoique ces deux versets penchent plutôt véritablement pour leur interdiction ). Mais alors pourquoi cette pratique dans les pays d’Islam ? Parce que ce n’est pas l’Islam, mais une tradition, et que l’on confond souvent la tradition et l’Islam. C’est triste à dire, mais cette tradition est prétendue Musulmane, alors qu’elle est formellement interdite par la source de l’Islam qu’est le Coran. Sur ce point, et pour résoudre le problème de l’excision et de la circoncision, ce n’est pas un recul de l’Islam qu’il faut espérer… tout au contraire, il faut espérer un retour aux sources de l’Islam.